METEO A 3 MOIS : PREVISION TRIMESTRIELLE DE JUIN A AOUT 2021 SUR LA GUYANE

Temps plus humide et plus chaud en Guyane

Pour le trimestre juin – juillet – août 2021, la pluviométrie s’annonce toujours excédentaire. Les températures sont prévues légèrement supérieures à la normale.

Sur la carte ci-dessus issue du modèle de prévision Météo-France System 7, la tendance pour le prochain trimestre sur la Guyane est annoncée excédentaire.

D’après la carte du CARICOF (CARIbbean Climate Outlook Forum) ci-après, issue des sorties des modèles climatiques globaux, c’est également un scénario de pluviométrie excédentaire qui semble privilégié pour le prochain trimestre sur la Guyane (probabilité de 45% d’avoir une pluviométrie supérieure à la normale).

Contexte climatique global

Dans le Pacifique central équatorial, une anomalie froide de température de surface océanique (Sea Surface Temperature / SST) reste présente mais l’épisode La Nina est en train de s’achever et n’impacte plus notre région. Dans l’océan Atlantique par contre, une anomalie positive (eaux plus chaudes que la normale) est bien visible au niveau des tropiques, et constitue un facteur favorable aux précipitations sur les zones proches de l’Equateur, notamment la Guyane.

Prévisions pour la Guyane

La Zone de Convergence Inter-Tropicale (ou ZCIT) continue d’évoluer aux latitudes de la Guyane. Sa remontée vers le nord se poursuit au cours des prochains mois.

Pour le prochain trimestre, en raison des eaux de surface anormalement chaudes en zone équatoriale et l’évaporation océanique accrue, les développements nuageux de la ZCIT sont plus importants et la pluviométrie s’annonce donc supérieure à la normale.

Bilan pluviométrique des trois mois écoulés, de mars à mai 2021

En Guyane : Ce dernier trimestre a été copieusement arrosé et affiche une pluviométrie excédentaire de 47 % (1554,7 mm mesurés sur le trimestre, la normale étant de 1059,4 mm). Les pluies de 2021 marquent les esprits et ce n’est pas pour rien, ce n’est que la 4ème fois depuis 1955 qu’il pleut autant sur cette période de l’année (de mars à mai). Cela s’était produit en 1955, 1976 et 1990 avec des cumuls trimestriels de l’ordre de 1550 à 1650mm.